Iterations 2015-2016

En juin / juillet 2016, nous organisons la deuxième édition de Itérations, sous le nom de I don’t know where this is going. Pour plus d’infos, vous pouvez lire l’article suivant.

Itérations est une exposition itinérante et une résidence d’artistes : chaque fois un nouveau groupe de 6 artistes travaillent ensemble pour créer une œuvre médiatique collective. Ils sont invités et guidés par Constant et esc medien kunst labor de Graz, en Autriche. Le point de départ de leur travail est l’œuvre d’art qui a été réalisée dans l’édition précédente de Itérations, par un groupe différent d’artistes. Cela conduit à une chaîne d’œuvres d’art « Â en itérations » qui visent à formuler une réponse visuelle à la question de la collaboration entre les artistes à l’ère technologique.

Contexte
Itérations peut être considéré comme un dispositif expérimental aux frontières floues. Le projet crée une situation fondée sur la conception artistique, mais qui s’étende dans d’autres domaines et disciplines : l’informatique, la sociologie, la vie privée, la théorie des réseaux ou les études sur le copyleft.

Au début de l’Internet, le réseau était une infrastructure qui a par après augmenté de façon décentralisée, ce qui a donné vie, facilité et aussi conditionné la coopération. Ce caractère collectif du Web a marqué l’art et la culture de ce nouveau espace virtuel émergent avec des branches dans les royaumes créés par la fantaisie et dont le fonctionnement a lieu dans des conditions égales à la ’réalité’. Le concept de base était l’entrelacement des différents volets de la connaissance et de l’expérience afin d’acquérir une meilleure compréhension du présent.

Les logiciels et les infrastructures visaient à faciliter la coexistence d’éléments collectifs et individuels. Avec le développement du web 2.0, il était (presque) exclusivement l’individualisme des utilisateurs a être favorisé par la monopolisation simultanée des infrastructures. L’individualisme est donc la valeur par défaut (la « norme »), tandis que les formes collectives sont toujours présentes et possibles, mais elles existent plutôt dans l’arrière-plan.

Les deux organisations qui ont initié ce projet, Constant et esc, ont été fondées toutes les deux à un moment où le web sémantique et du Web 2.0 avaient encore une fin de bienfaisance, voire utopique. Aujourd’hui, non seulement les militants techniquement accomplis, mais aussi les sociétés multinationales sont concernés par l’open-source et les logiciels libres. Ces derniers ont débuté en tant qu’une alternative prometteuse aux logiciels dominants pour se transformer maintenant en logiciels d’utilisation courante. Des termes tels que « ouvert », « partage », « coopération » font aujourd’hui partie intégrante de l’inventaire de l’entreprise en ligne. ITERATIONS, cependant, suggère de reconsidérer l’utilisation actuelle de ces termes. ITERATIONS s’engage dans les processus et les motivations qui poussent les artistes à explorer des modèles de coopération à travers l’utilisations des outils numériques gratuits.

The Tech Oracle est le premier d’une série d’itérations. Après sa réalisation à Graz, les prochaines Itérations auront lieu à Bruxelles en 2016 et en Italie en 2017. TTO reflète sur la confiance disproportionnée que nous plaçons actuellement dans les services du World Wide Web. Car il semble que nous ne serions pas seulement en train de chercher des réponses pratiques dans le web, mais aussi des instructions concernant les prochaines étapes de notre vie.

Documentation

Coordination :
Peter Westenberg, Reni Hofmüller

Participants

(Iterations #1) Pascale Barret, Julien Deswaef, Heidrun Primas, Ushi Reiter, Agnese Trocchi, IOhannes m zmölnig
(Iterations #2) Miriam Raggam, Pascale Barret, Claire Williams, François Zajega, Julien Deswaef, Annie Abrahams

En collaboration avec :
esc medien kunst labor : http://esc.mur.at

Soutenu par :
Wallonie-Bruxelles International